Jesse James, ce héros
Trois films pour un dimanche, c'est honnête. Je commence par la VHS du Retour de Frank James de Fritz Lang en VO non sous titrée. Jesse James, en dépit de sa carrière de malfaiteur, a toujours eu une image positive dans le cinéma hollywoodien , en gros celle d'une sorte de Robin des Bois. Le film de Lang est excellent, Fonda magnifique et on y découvre une jeune Gene Tierney, déjà adorable, mais pas encore femme fatale. Quelques jours plus tôt, j'ai regardé J'ai tué Jesse James de Fuller, soit la destinée de l'assassin, un contrepoint intéressant au film de Lang.
Strange impersonation est un des premiers films noirs de Anthony Mann et on y décèle déjà la patte d'un grand même si le scénario n'est pas époustouflant et le dénouement (c'était un rêve) terriblement décevant.
Un film en salle pour terminer : L'école pour tous de Rochant ne me convainc pas. Cette comédie sur fond de banlieue difficile sonne horriblement faux. Mais où est donc passé le Rochant des Patriotes ? Le cinéaste ambitieux des années 90 n'a t il plus rien à dire et à montrer ? Je ne veux pas le croire.