L'horreur d'un capitaine (Où j'ai laissé mon âme)
J'ai eu un problème avec ce livre. Un gros. Qui
m'a empêché d'y prendre le plaisir de lecture que j'attendais, d'autant
que c'est mon premier de l'auteur. D'emblée, j'ai pensé à Pierre
Schoendoerffer qui n'a cessé, dans ses oeuvres cinématographiques et
littéraires, de tourner autour des thèmes et des guerres évoqués par Où
j'ai laissé mon âme. J'aurais dû faire l'effort de m'extraire de cette
référence, j'en ai été incapable. Parfois, j'ai eu des flashes de
certains films dont L'honneur d'un capitaine, un titre qui aurait
convenu au roman de Jérôme Ferrari. Ou même L'horreur d'un capitaine.
Bref, je ne suis jamais entré dans le livre, malgré la qualité de son
écriture, surtout dans les monologues du lieutenant. Seul le personnage
fascinant de Tahar m'a sorti, de temps à autre, de ma léthargie. Cela
s'appelle un rendez-vous manqué. Hélas pour moi.