La petite marchande de bonheur
Variant les styles et les effets, avec plus ou moins de bonheur, Anna Gavalda ne perd jamais de vue son lecteur, qu'elle chouchoute. Souffrir, beaucoup, pour vivre, mieux, tel est le crédo de cette petite marchande de bonheur qui, même dans un roman bancal comme La consolante, se sort haut la main de l'exercice impossible du roman saturé de bons sentiments. Peu comme elles sont capables de parvenir à réchauffer durablement le coeur de ses lecteurs enamourés.

