La solitude du coureur de fond(s) (Le braqueur)

Sorti le 10/11/10

Il court Johann. Vite et longtemps. Il y en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler. Des banques, car dans la réalité comme dans le film qui évoque sa vie, Le braqueur, Johann Rettenberger est double : il court des marathons, il attaque des banques. Pourquoi ? Pour l'adrénaline ? Le film de Benjamin Heisenberg ne donne pas de réponses. Dépouillé, sec, il n'a que faire d'explications à deux euros. Le braqueur est l'histoire d'un individu énigmatique, aux secrètes motivations, à la personnalité indéchiffrable. Ce cinéma viscéral, sans une once de gras, donne un thriller tendu, une chasse à l'homme sans temps mort. Par son ton glacial, ses images grises, il possède une parenté certaine avec le Haneke des premiers temps. Johann Rettenberger ou la solitude du coureur de fond(s).




15/01/2011
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