Le chanteur de Beyrouth

Avec son scénario qui part à vau l'eau, sa mise en scène approximative et son inteprétation improbable, Une chanson dans la tête a tout du film bancal. Et que vient faire Chesnais dans cette galère, en chanteur sur le retour, avec son allure dégingandée et son air de cocker triste ? Le Liban est une tragédie/comédie semble nous dire le cinéaste Hany Tamba et son film est à son image, imparfait, kitsch mais absolument pas complaisant dans la douleur qui rôde comme un lion affamé. Après Dans les champs de bataille, Caramel, Falafel et d'autres, Une chanson dans la tête est, avec son ton singulier, une nouvelle preuve que les cinéastes libanais n'ont pas le sens du drame dans leurs gènes mais plutôt celui du blues, dût il être interprété par un chanteur à la voix éraillée, tout proche de dérailler.

 



02/09/2008
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