Les années Lizzani

Né en 1922, et toujours vivant, Carlo Lizzani fut scénariste de Rossellini, de Santis et Lattuada avant de débuter à la mise en scène en 1951. Trois ans plus tard, il rate de peu la Palme d'or à Cannes avec La chronique des pauvres amants. Après quoi, il ne cessa de décevoir, se spécialisant dans le film de guerre, avec quelques incursions du côté du western spaghetti et du documentaire.

Dans les faubourgs de la ville (Ai margini della metropoli, 1953)
Deuxième film de Lizzani, qui tient autant du genre policier que du mélodrame néo-réaliste. Une vision à la limite du misérabilisme de la banlieue pauvre de Rome, décrite avec un excèdent de pathos. Giuletta Masina y tient un rôle passif, cliché de la femme d'un homme fruste injustement accusé de meurtre.


La chronique des pauvres amants (Chronache di poveri amanti, 1954)
Plus que de la chronique de pauvres amants, il s'agit de celle d'une rue populaire de Florence, en 1925, avec ses petits métiers, ses cancans et ses tromperies conjugales. Et la terreur fasciste qui s'intensifie jusqu'au paroxysme d'un raid nocturne et meurtrier contre les opposants au régime. Un très bon film, plein de sève, où l'on remarque, parmi une pléiade d'acteurs, les jeunes Antonella Lualdi et Marcello Mastroianni.


19/11/2010
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