Bunuel, le mexicain
Je viens de voir "la hija del engano" (don Quintin en vf), le dernier Bunuel, période mexicaine, qui me manquait. La copie est désastreuse et le film, franchement moyen. Il n'empêche : il serait de revaloriser tout ce pan de l'oeuvre bunuelienne qui comporte quelques pépites (Le grand noceur, Susana la perverse...) et beaucoup de curiosités (On a volé un tram, Gran casino...).
Et tant qu'on y est, félicitons à l'avance l'éditeur qui aura le courage de sortir en DVD les mélodrames flamboyants d'Emilio Fernandez, le grand cinéaste des années 40 et 50 au Mexique (de nombreux films sont disponibles sur ebay, en VO, avec parfois des sous titres anglais).