Les films de La Rochelle (2)

Passons donc aux choses sérieuses.

Chapitre 1 : Les grands classiques.



Dans la rétrospective consacrée aux frères Prévert : L'enfer des anges de Christian-Jaque (1939) : un film où le cinéaste a la main plutôt lourde dans le traitement d'un sujet qui rappelle vaguement Los olvidados de Bunuel ou Sciuscia de de Sica. Effets mélodramatiques, musique tonitruante, scénario moralisateur...aïe, aïe, aïe. Quelques moments de drôlerie, heureusement, avec l'excellent Jean Tissier.
Et puis, Ciboulette, de Claude Autant-Lara (1937), une opérette délicieusement surannée avec une intrigue vaudevillesque qui ne se prend jamais au sérieux. Daté mais rafraichissant.

Dans le cycle consacré à l'hypnose dans le cinéma muet, un très gros morceau, Docteur Mabuse (1922) de Fritz Lang, composé de deux parties, l'une de 2H45, l'autre de 2h30. Avec le bonheur d'entendre et de voir un pianiste jouer l'accompagnement musical dans la salle. Le film est moins virtuose que Metropolis ou Espions mais quelle science de la mise en scène et quel art dans la manière d'orchestrer les rebondissements ! Un film d'un modernisme stupéfiant jusqu'à l'interprétation, jamais outrée.

Enfin, dans la rétro Losey, j'ai vu M (1951), son remake de M le maudit du même Lang. Un honnête film noir qui manque de tension hormis dans sa dernière partie. L'original reste cent coudées au-dessus.

A suivre (après une bonne bière)...



23/07/2009
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