Les films de La Rochelle (5)
Chapitre 4 : Inédits, qui risquent de le rester.
Athènes-Istanbul de Nikos Panyatopoulos. Ce road-movie grec est assez anodin et irritant dans sa mise en scène.
Gubra de Yasmin Ahmad. Film tourné avant Muksin, sorti en France l'an dernier. Un hymne à la tolérance dans une Malaisie multiraciale et multireligieuse. A la fois un mélo et un film romantique avec des fulgurances comiques. Surprenant mais séduisant.
Ander de Robert Anton. Grand coup de coeur pour ce film qui décrit le quotidien de fermiers basques isolés et une histoire d'amour homosexuelle. Une sorte de Brokebasque mountain, si on veut, sublimée par une mise en scène aiguisée, rugueuse, elliptique. Merveille absolue !
Una semana solos de Celina Murga. Film argentin quasiment sans intrigue sous tendu par des problématiques de classe. Sur le thème, voir plutôt le mexicain Parque via, actuellement en salles.
My only sunshine de Reha Erdem. Le cinéaste turc de Des temps et des vents a un gros défaut : l'esthéthisation (ça se dit, ça ?) outrancière de ses cadres. Le récit est répétitif, il s'en dégage néanmoins une atmosphère envoutante. Bel hommage à Istanbul et au Bosphore.
Du bruit dans la tête de Vincent Pluss. Le cinéma suisse est très actif depuis quelques années. Cette histoire de solitude(s) est un peu neutre mais le charme finit par opérer.
Un jour sans fin à Youriev de Kirill Serebrenikov. Une oeuvre russe au prologue prometteur (une diva retrouve la ville de son enfance) qui se noie rapidement dans une hystérie pénible.
Voilà, ce sera tout pour cette année. Rendez-vous en 2010.
FIN
Athènes-Istanbul de Nikos Panyatopoulos. Ce road-movie grec est assez anodin et irritant dans sa mise en scène.
Gubra de Yasmin Ahmad. Film tourné avant Muksin, sorti en France l'an dernier. Un hymne à la tolérance dans une Malaisie multiraciale et multireligieuse. A la fois un mélo et un film romantique avec des fulgurances comiques. Surprenant mais séduisant.
Ander de Robert Anton. Grand coup de coeur pour ce film qui décrit le quotidien de fermiers basques isolés et une histoire d'amour homosexuelle. Une sorte de Brokebasque mountain, si on veut, sublimée par une mise en scène aiguisée, rugueuse, elliptique. Merveille absolue !
Una semana solos de Celina Murga. Film argentin quasiment sans intrigue sous tendu par des problématiques de classe. Sur le thème, voir plutôt le mexicain Parque via, actuellement en salles.
My only sunshine de Reha Erdem. Le cinéaste turc de Des temps et des vents a un gros défaut : l'esthéthisation (ça se dit, ça ?) outrancière de ses cadres. Le récit est répétitif, il s'en dégage néanmoins une atmosphère envoutante. Bel hommage à Istanbul et au Bosphore.
Du bruit dans la tête de Vincent Pluss. Le cinéma suisse est très actif depuis quelques années. Cette histoire de solitude(s) est un peu neutre mais le charme finit par opérer.
Un jour sans fin à Youriev de Kirill Serebrenikov. Une oeuvre russe au prologue prometteur (une diva retrouve la ville de son enfance) qui se noie rapidement dans une hystérie pénible.
Voilà, ce sera tout pour cette année. Rendez-vous en 2010.
FIN