Mesrine, suite et fin

Sans doute n'y a t-il rien de mieux que les premières fois. L'ennemi public n°1, la suite et la fin des aventures de Mesrine, est en tous cas un large cran en dessous de L'instinct de mort. D'autant plus que l'histoire de ses dernières années nous est davantage familière, et que Richet peine à délivrer autre chose qu'un film d'action, certes dynamique, mais sans arrière plan politique ou social qui donnerait un supplément d'âme. Matamore sans vergogne, Mesrine glisse lentement vers la bête traquée et le metteur en scène le dépouille de tout charisme, le rendant même pathétique, d'une intelligence médiocre et franchement ignoble à plusieurs reprises (le journaliste de Minute). Par ailleurs, Richet rate le face à face Besse/Mesrine (dommage pour l'excellent Amalric) et tire peu parti de seconds rôles sacrifiés (Gourmet) ou ridicules (Sagnier, Lanvin). Quant à ceux qui craignaient une héroïsation du gangster, ils peuvent se rassurer, c'est loin d'être le cas. A l'inverse, c'est presque une caricature négative qui nous est proposée. Un comble !



18/11/2008
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