Néo réalisme colombien

Après Telepolis, Les toilettes du pape et La zona, au tour de L'ombre de Bogota de débarquer en France, complétant ainsi un panorama du cinéma latino américain riche d'une diversité stupéfiante. L'ombre de Bogota est le premier film de Ciro Guerra (23 ans au moment du tournage), une oeuvre inclassable, en noir et blanc, avare de dialogues, au scénario longtemps opaque. En filigrane, toute la violence et le désespoir de la société colombienne apparaissent mais jamais Guerra ne cède à un misérabilisme facile, lui préférant une sorte de néo réalisme teinté d'onirisme mélancolique. Cette fable, qui conte l'amitié improbable entre deux estropiés de la vie, est d'une exigence et d'une pureté rares au cinéma.



08/04/2008
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