Pas juste un gigolo

Il y a un peu tromperie sur la marchandise chez la Cliente de Balasko. On attendait un film qui traite aussi bien de la prostitution masculine que du désert affectif des femmes seules de plus de 50 ans et on n'a ni l'un ni l'autre. Ou alors par bribes, mais le personnage de Caravaca n'est pas juste un gigolo et celui de Baye est trop amoureusement soigné par la réalisatrice pour être entièrement crédible. Balasko n'aborde pas frontalement son sujet et se fourvoie dans une dernière demi heure insipide où la femme du prostitué devient le caractère principal. D'autant plus fustrant que le film est bien écrit et que les répliques claquent souvent comme des coups de cravache. Mais, au fond, la Josiane, elle manque de méchanceté, et de trop aimer ses personnages l'empêche d'aller jusqu'au bout de son propos.




19/10/2008
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