Réalisme made in Taïwan (Je ne peux pas vivre sans toi)
Made in Taïwan, mais dont la portée dépasse largement les frontières de l'île. Je ne peux vivre sans toi, titre mièvre qui ne reflète pas l'ambiance du film, a été tourné dans un noir et blanc épuré qui augmente le caractère réaliste de sa mise en scène.
Une histoire simple, inspirée d'un fait divers. Un homme de peu qui se heurte à une administration tatillonne et dénuée de sentiments humains. L'éternel combat du pot de terre contre qui vous savez. Il y a là tous les ingrédients du mélodrame : un père auquel on veut enlever sa petite fille en âge d'être scolarisée et qui n'a aucune chance de se faire entendre.
Pour son premier film, Leon Dai ne cherche pas à faire pleurer, à peine à émouvoir. Ce parti pris est courageux mais il a son revers. Le film reste lointain, sec par moment. La scène finale, censée être la plus touchante, est montrée de dos et escamotée. Au moins, Dai aura t-il été fidèle à ses principes. Tant pris pour notre frustration.
Une histoire simple, inspirée d'un fait divers. Un homme de peu qui se heurte à une administration tatillonne et dénuée de sentiments humains. L'éternel combat du pot de terre contre qui vous savez. Il y a là tous les ingrédients du mélodrame : un père auquel on veut enlever sa petite fille en âge d'être scolarisée et qui n'a aucune chance de se faire entendre.
Pour son premier film, Leon Dai ne cherche pas à faire pleurer, à peine à émouvoir. Ce parti pris est courageux mais il a son revers. Le film reste lointain, sec par moment. La scène finale, censée être la plus touchante, est montrée de dos et escamotée. Au moins, Dai aura t-il été fidèle à ses principes. Tant pris pour notre frustration.