Renaissance allemande
Cette fois, c'est confirmé, la renaissance du cinéma allemand est une réalité. En témoignent de nombreux films de jeunes réalisateurs qui tous, et contrairement à leurs homologues français, osent se colleter à des sujets modernes et sociaux. Dernier exemple en date : Pingpong de Matthias Luthardt, un film qui rappelle Haneke dans la dissection sans concession d'une cellule familiale qui se fissure avec l'arrivée d'un corps étranger (on pense aussi à Théorème de Pasolini). Brillant, cynique et pervers : c'est un cinéma qui n'a pas peur de s'attaquer aux moeurs de notre époque et de faire craquer le vernis des bonnes manières. Puissent les cinéastes hexagonaux s'en inspirer à l'avenir !