Rendez-vous en Birmanie (1)
Myanmar. Novembre 2005.
Préambule : faut-il aller au Myanmar (ex Birmanie), dictature militaire abominable, soutenue par la Chine (et quelques pétroliers occidentaux) ?
La question se doit d'être posée et les arguments contre sont pertinents. Sur place, il m'est arrivé plusieurs fois que des personnes me remercient tout simplement d'être là. "L'isolement est ce qu'il y a de pire", vous disent-elles, souvent. Il faut éviter les grosses structures para-gouvernementales et tenter de construire son itinéraire hors des groupes constitués. C'est possible en ayant un contact à Rangoon (Yangon). J'ai pu ainsi voyager dans le pays grâce à une birmane vivant depuis quelques années en France. Pour en finir avec le volet politique, je précise qu'il est assez difficile d'en parler librement avec la population, par crainte des oreilles indiscrètes et le nom de Aung San Suu Kyi n'est jamais prononcé. Il suffit de parler de "La Dame" pour que tout le monde comprenne de qui il s'agit.
Née le 19 juin 1945 à Rangoon, elle est la fille du général Aung San, négociateur de l'indépendance du pays en 1947, et assassiné la même année. Elle est secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), opposée à la dictature en place et qui remporte les élections générales en 1990, élections annulées par la junte. Elle ne peut exercer son activité politique, étant placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir. En mai 2009, à quelques jours de sa libération,
Aung San Suu Kyi est à nouveau placée en détention, accusée "d'activité subversive". Le 10 août 2009, elle est condamnée à 18 mois de détention lui privant ainsi tout moyen de participer à l'élection générale de 2010. L'opposante birmane, prix Nobel de la paix en 1991, a décidé de faire appel. On attend le verdict pour le 2 octobre. Malgré la pression internationale, elle est toujours en résidence surveillée, alors que son état de santé inspire de grandes inquiétudes.
Préambule : faut-il aller au Myanmar (ex Birmanie), dictature militaire abominable, soutenue par la Chine (et quelques pétroliers occidentaux) ?
La question se doit d'être posée et les arguments contre sont pertinents. Sur place, il m'est arrivé plusieurs fois que des personnes me remercient tout simplement d'être là. "L'isolement est ce qu'il y a de pire", vous disent-elles, souvent. Il faut éviter les grosses structures para-gouvernementales et tenter de construire son itinéraire hors des groupes constitués. C'est possible en ayant un contact à Rangoon (Yangon). J'ai pu ainsi voyager dans le pays grâce à une birmane vivant depuis quelques années en France. Pour en finir avec le volet politique, je précise qu'il est assez difficile d'en parler librement avec la population, par crainte des oreilles indiscrètes et le nom de Aung San Suu Kyi n'est jamais prononcé. Il suffit de parler de "La Dame" pour que tout le monde comprenne de qui il s'agit.
Née le 19 juin 1945 à Rangoon, elle est la fille du général Aung San, négociateur de l'indépendance du pays en 1947, et assassiné la même année. Elle est secrétaire générale de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), opposée à la dictature en place et qui remporte les élections générales en 1990, élections annulées par la junte. Elle ne peut exercer son activité politique, étant placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir. En mai 2009, à quelques jours de sa libération,
Aung San Suu Kyi est à nouveau placée en détention, accusée "d'activité subversive". Le 10 août 2009, elle est condamnée à 18 mois de détention lui privant ainsi tout moyen de participer à l'élection générale de 2010. L'opposante birmane, prix Nobel de la paix en 1991, a décidé de faire appel. On attend le verdict pour le 2 octobre. Malgré la pression internationale, elle est toujours en résidence surveillée, alors que son état de santé inspire de grandes inquiétudes.