Road movie pathétique (My own love song)

Gonflé, inconscient, naïf ? Un peu tout ça, Olivier Dahan qui, fort du triomphe de La môme, s'offre son rêve américain, pas façon Hollywood mais genre "tiens, je vais faire un film indépendant, avec des personnages paumés et esquintés par la vie qui finiront par trouver une sorte de rédemption à la fin d'un road movie où il se passera des trucs dingues et incontrôlés." Oui, il a dû se dire quelque chose dans ce goût là, Dahan. Pas étonnant qu'avec un scénario mauvais comme un pou, My own love song soit un film raté, mais vraiment raté, dans les grandes largeurs, avec des maladresses de débutant (ah, les séquences d'animation), une interprétation atroce (Zellweger et Whitaker) et un rythme de train de marchandises. L'échec est tellement énorme qu'il en devient paradoxalement fascinant voire émouvant et qu'il n'est pas interdit de s'attendrir devant les deux scènes où Zellweger pousse la chansonnette. "Féérie naïve" selon son réalisateur, My only love song est un film malade que l'on finit par plaindre et presque à aimer (presque, hein !), tant il est globalement pathétique.




09/04/2010
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