Joli casse tête chinois

Deux jeunes femmes cheminent à dos de chameau dans le désert de Gobi. Image splendide, énigmatique aussi, à l'image d'un film qui laisse médusé, de par sa beauté, autant que circonspect, à cause d'une intrigue indéchiffrable. Jiang Wen, avec "Le soleil se lève aussi" signe une oeuvre magique et somptueuse qui est avant tout frustrante car il est impossible au spectateur de nouer les fils de l'écheveau que constituent les 4 fragments de cette histoire très chinoise censée se passer, peu ou prou, à l'époque de la Révolution culturelle. Un casse tête chinois alors ? Oui, mais qui vous embarquera si vous êtes sensible à la démesure d'une mise en scène qui évoque celle d'un Kusturica oriental.




08/08/2008
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