Robins des bois contre multinationale
Le dernier Jolivet n'est pas un très très grand film. Ce n'est pas son objectif, l'idée étant d'abord de divertir et, si possible, de dénoncer les malversations et exactions de multinationales sans foi ni loi. Il y a du déchet dans La très très grande entreprise et une cargaison de clichés, mais comment ne pas s'attendrir devant le combat de ces -Pieds nickelés, Robins des bois, Zorros-, peu importe le nom qu'on leur donne, face au grand capitalisme. Le rythme est trépidant du début à la fin, et surtout, le quartet composé de Zem, Rouve, Gillain et Jolivet (fils) est jubilatoire. Il serait inconvenant de bouder son plaisir même si, ne soyons pas angéliques, le combat de David contre Goliath est perdu d'avance. L'important, aussi, c'est l'esprit de résistance et le droit à la causticité.
