Suite japonaise (9)

Imamura, suite.
L'appel au meurtre (1964).
Sombre évocation de la vie d'une femme harcelée par un cambrioleur/violeur et son mari qui la traite comme une servante plutôt qu'une épouse. Regard d'entomologiste, mise en scène abrasive, le film refuse les facilités du mélodrame pour aller au plus noir de l'âme humaine. Une atmosphère étrange et mortifère baigne cet appel au meurtre.
Profond désir des dieux (1968).
2h52 dans une île perdue du Pacifique où l'on adore encore des dieux cruels. Le bon sauvage de Rousseau en prend pour son grade dans ce film complètement givré qui multiplient scènes incestueuses et possessions démoniaques. Une oeuvre monstrueuse, primitive, tellurique et assez inégale où Imamura se livre sans retenue.
L'évaporation de l'homme (1967).
A première vue, un documentaire sur la disparition inexpliquée d'un homme, à travers les interviews de ses proches. De fait, il s'agit d'une fiction au style très particulier où les dialogues ne correspondent pas aux images et où les interviewers deviennent à leur tour les personnages principaux personnages. Bref, un documenteur fascinant et totalement déstabilisant.




18/08/2009
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