Sur un fil (Et que le vaste monde poursuive sa course folle)

On ne lit partout que du bien du dernier livre de Colum McCann. La plupart de ses lecteurs se disent touchés par son humanité, éblouis par sa prose. Au point qu'il peut paraître iconoclaste d'émettre quelques bémols à ce concert de louanges. En premier lieu, Et que le vaste monde poursuive sa course folle, est avant tout une suite de nouvelles, reliées par un fil, celui tendu par un olibrius en 1974 entre les deux tours du World Trade Center. Et, honnêtement, l'intérêt n'est pas égal devant les histoires qui se succèdent, certaines frisent même la banalité. Pour ce qui est du style, s'il est parfois aérien (logique), il se complait parfois dans de longues descriptions psychologiques franchement ennuyeuses et il n'est pas interdit de le soupçonner de souvent s'écouter écrire. Question de sensibilité personnelle, sans doute, ce roman de Colum McCann parait un peu trop fabriqué pour être honnête et somme toute globalement décevant.



30/08/2009
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres