Toile polaire (Far north)

Au nord, c'était les flocons...Et un horizon, tellement vaste, d'une blancheur immaculée. Les paysages de l'arctique ont du talent, les chiens aboient quand le traîneau passe et Asif Kapadia n'est pas un manchot à la caméra. Sur le papier, pas de raison de douter de la qualité de Far north. Un détail, quand même, le scénario a dû être emporté par une bourrasque parce qu'on a beau le chercher, on ne le trouve nulle part. Et ce n'est pas la fin du film, grotesque et violente, qui réchauffera les coeurs glacés. Avec ses dialogues minimaux et son intrigue primaire, Far north se laisse voir sans passion et sans ennui, joli comme comme un documentaire. Pour se faire une vraie toile polaire, prière de (re)voir Les dents du diable (1959) du grand Nicholas Ray avec l'inénarrable Anthony Quinn.



18/03/2009
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