Un calvaire breton (Non ma fille, tu n'iras danser)

Heureusement, il y a les paysages bretons, beaux et paisibles qui permettent de se reposer. Mais ce n'est que partie infime d'un film verbeux, irritant, déprimant, signé par un Christophe Honoré, plus "auteur" que jamais. Les portes claquent, les larmes coulent, les enfants regardent : c'est la chronique d'une famille dysfonctionnelle que la caméra de Honoré ne rend jamais sympathique et dont les désaccords dissonants altèrent les tympans. L'interprétation est médiocre dans son ensemble et même Chiara Mastroianni ne parvient pas à convaincre, dans un rôle, il est vrai, peu gratifiant. Au milieu du film vient se greffer une légende bretonne, muette (ça repose) et gracieuse, mais dont on se demande ce qu'elle vient faire ex abrupto (justifier le titre du film ?). C'est le genre d'oeuvre que les anglo-saxons risquent de trouver délicieusement française. Alors que c'est un chemin de croix, un calvaire (breton), perclus d'ennui.




04/09/2009
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