Voir Naples et sourire (6)

Capri, c'est parti.
Faute de "Métro de la mer", qui ne fonctionne qu'à partir de juin, l'hydroglisseur nous transporte en 40 minutes sur l'île, voyage quelque peu frustrant puisqu'il est impossible de monter sur le pont (comment dit-on, "ah les nazes" en italien ?).
La voici donc cette Capri mythique :


Il faut vite s'éloigner du centre ville, ses bijouteries, ses cafés bondés, ses touristes en short, et prendre les sentiers de traverse. Soit vers la villa Jovis, demeure de l'empereur Tibère (rien à voir avec Tibéri, quoique), une jolie balade sans difficulté particulière. Soit suivre le chemin le long de la côte, physiquement plus exigeant, qui offre des points de vue sublimes. Il y a finalement peu de visiteurs dans cette partie de l'île et la promenade est propice à la rêverie. Et dire que dans cette villa au soleil, Gorki a peut-être conversé avec Lénine et Neruda ?


Personne à l'horizon. Je peux alors m'égosiller à pleins poumons : "Questa volta ho deciso che vado, ma perché non me l´hai detto tu, di non poterne più, dentro a quel mezzo sorriso, un po' spento ho scoperto i difetti che hai, ma come avrei potuto amarti mai? Giuro che... Vado via, casa tua più non c´è...", d'une voix rauque et cassée.



Immanquable (mais non visitable), la villa de Malaparte, décor du Mépris de Godard. "Et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ?"


Un dernier regard sur les Capri cieux et ...


... Capri, c'est (déjà) fini.



20/05/2010
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