Affront populaire ?

Merci le marketing ! Ceux qui s'attendent à voir dans Faubourg 36 une sorte de revival du cinéma des Duvivier, Renoir et Carné vont se sentir horriblement floués. Autant le dire d'emblée, la nostalgie n'est pas au rendez-vous et ce Paris de carton pâte n'est pas crédible une seule seconde pas plus que l'atmosphère  Front pop' de l'époque (ah, les clichés sur les communistes et l'extrême droite). Le vrai sujet, caché par de nombreuses sous intrigues, est simple, et raconte les errements d'un père "loser" dont la seule raison de vivre est de revoir son fils confié à la garde de son épouse infidèle. Après une première heure catastrophique (mise en scène pataude à l'extrême), le film retrouve quelques couleurs avec des numéros musicaux euphorisants (superbe Nora Arnezeder, plus chanteuse qu'actrice) et une énergie retrouvée. Trop peu pour s'enthousiasmer devant une histoire foncièrement dramatique, sous les oripeaux du divertissement, dirigée par un cinéaste dont la générosité ne saurait masquer la mise en scène lourde et académique.



27/09/2008
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