Baïkonour, mon amour (Soldat de papier)

De quoi ? Soldat de papier serait un film "tchékhovien" ? Oui, pourquoi pas, comme la majorité des films russes, non ? A moins qu'ils ne soient "kafkaïens" ou "orwelliens", c'est tellement facile de coller des étiquettes, façon de ne pas creuser outre mesure. A dire vrai, Soldat de papier est avant tout d'un ennui colossal, triste comme une base spatiale dans les steppes kazakhes. Baïkonour, mon amour, pense t-on en regardant ce film lymphatique, aux embardées ponctuelles (mentalité slave oblige), et dont on suit avec peine le mélange de romanesque -un homme entre deux femmes-, de scientifique, et d'historique. Les petites histoires au sein de la Grande, soit la conquête spatiale soviétique, on ne demandait pas mieux que de s'y intéresser. Comme le réalisateur Alexei German Jr se soucie assez peu de son public, eh bien, le spectateur vexé peut se permettre de ne pas aller au bout de cette purge. Tchékhovienne, ou pas !



16/09/2010
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