Beigbeder contre Djian






Ils ont leurs fans transis mais aussi leurs contempteurs acharnés : Djian et Beigbeder sont deux figures de la littérature françaises quoiqu'on puisse penser de leur style.
"Doggy bag 4", est dans la veine de cette série initiée par Djian, il y a quelques mois. Un vrai feuilleton à l'américaine, avec ses coups de théâtre, ses accès de violence ou de tendresse. Du Djian comme on l'aime (ou pas).
Dans "Au secours, pardon", Beigbeder pousse le bouchon un peu loin, jusqu'en Russie pour être précis. Toujours provocateur (son flirt avec la pédophilie est embarassant), il livre un roman qui tient du fourre tout existentialiste et souvent du n'importe quoi. Le regret c'est que Beigbeder est capable de beaucoup mieux faire pour peu qu'il s'en donne la peine. Mais ce serait contraire au personnage qu'il s'est lui même créé.
Verdict : Djian écrit moins bien mais raconte des histoires qui tiennent debout. Et Le narcissisme de Beigbeder est bien agaçant.


06/06/2007
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