Besoin d'un peu de Fric ?
Martin Fric, ça dit quelque chose à quelqu'un ? Le cinéaste
tchécoslovaque le plus prolifique de l'histoire : 106 films entre 1929
et 1968, année de sa mort, est une légende dans son pays et ... pas
vraiment connu en dehors. Sa longévité signifie qu'il a su se plier aux
régimes successifs que la Tchécoslovaquie a connu : la démocratie,
l'occupation nazie, le communisme. Sa principale ambition : faire des
films populaires et, si possible, divertissants. Il connut son plus
gros succès, y compris à l'international, avec son diptyque Le
boulanger de l'empereur/L'empereur du boulanger mais on peut jeter un
oeil sur le reste de sa filmographie, d'autant que Fric a toujours
soigné ses mises en scène et rarement tourné des sujets anodins.
Voyage dans les profondeurs de l'âme étudiante (Cesta do hlubin stu dakavy duse, 1939)
Comédie très bon enfant et bien pensante au sein d'un lycée tchèque. Les enseignants y sont de faux tyrans et les élèves, indisciplinés mais pas trop, ont un coeur d'or. Au point de conspirer pour que leur vieux professeur passe enfin l'examen de titularisation. Avec son caractère sentimental sans être mièvre, le film vaut bien une majeure partie de la production américaine ou française de l'époque.
Hôtel Blue Star (Hotel modre hvezda, 1941)
Dans un pays occupé par les allemands, le cinéma local a pour but de divertir, exclusivement. L'ironie étant que Hotel Blue Star est un film directement calqué sur le modèle de la comédie américaine, du genre l'homme riche tombe amoureux de la jeune fille pauvre. Ce candide conte de fées, mine de rien, ne manque pas de fantaisie, de panache, de vivacité et même de glamour.
Voyage dans les profondeurs de l'âme étudiante (Cesta do hlubin stu dakavy duse, 1939)
Comédie très bon enfant et bien pensante au sein d'un lycée tchèque. Les enseignants y sont de faux tyrans et les élèves, indisciplinés mais pas trop, ont un coeur d'or. Au point de conspirer pour que leur vieux professeur passe enfin l'examen de titularisation. Avec son caractère sentimental sans être mièvre, le film vaut bien une majeure partie de la production américaine ou française de l'époque.
Hôtel Blue Star (Hotel modre hvezda, 1941)
Dans un pays occupé par les allemands, le cinéma local a pour but de divertir, exclusivement. L'ironie étant que Hotel Blue Star est un film directement calqué sur le modèle de la comédie américaine, du genre l'homme riche tombe amoureux de la jeune fille pauvre. Ce candide conte de fées, mine de rien, ne manque pas de fantaisie, de panache, de vivacité et même de glamour.