Méli mélos

L'art du mélodrame est difficile à maîtriser. Entre l'outrance et la pudeur, comment trouver l'équilibre ? Certains cinéastes sont des maîtres patentés en la matière : Sirk aux Etats Unis, Fernandez au Mexique, Kinoshita au Japon. Même quand ils se ratent un peu, il reste toujours du grain à moudre pour le cinéphile averti. Voici mes découvertes du mois : un joli méli de mélos.


Las islas marias nous montre un Emilio Fernandez qui commence par se parodier lui même avant de laisser parler son savoir faire unique et finalement subjuguer son public. Pas son meilleur film mais incontournable pour les admirateurs du grand cinéaste mexicain.


All i desire est un Douglas Sirk mineur, à l'intrigue banale, qui n'emporte jamais au 7ème ciel comme dans Ecrit sur du vent, par exemple. Un brouillon de ses futurs chefs d'oeuvre donc indispensable pour les adorateurs du grand cinéaste américain.


Un amour éternel de Kinoshita : beau titre mais la promesse n'est pas vraiment tenue. Le plus étonnant : la violence des dialogues, d'une cruauté indicible légérement adoucie par le happy end. Nettement moins émouvant que les 24 prunelles mais important à voir pour les amateurs du grand cinéaste japonais.


14/05/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres