Complot de crétins

Passer la même année de No country for old men à Burn after reading, c'est vraiment ce qui s'appelle faire le grand saut. Ce "complot" de crétins qui constitue la colonne vertébrale du dernier Coen a beau être une histoire abracadabrante et stupide, on pouvait parier sur le sens du loufoque et de la dérision des deux frères pour nous livrer une comédie jubilatoire. Après tout, The big Lebowski, d'heureuse mémoire, ne brillait pas non plus par la qualité de son script mais il possédait une folie intrinsèque qui balayait tout sur son passage. Rien de tel dans Burn, filmé avec un sérieux de pape, et dans lequel les acteurs, en roue libre, semblent beaucoup plus s'amuser que le spectateur consterné par un scénario qui semble se diriger doucement vers l'auto destruction. Honnêtement, si ce film était signé par un réalisateur autre que les frères Coen, qui lui accorderait le moindre intérêt ?




15/12/2008
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