Des jours maussades (Comment oublier une femme)
Une analyse de la vie de couple et des égoïsmes qui la régissent. Un portrait de la Roumanie convertie au capitalisme et les dérives qui en découlent. La vie d'une rédaction d'un journal de province dont les lecteurs sont traités de "veaux". Une plongée dans les arcanes du néo-protestantisme, religion en plein essor. Comment oublier une femme, le troisième roman de Dan Lungu, brasse une grande variété de thèmes en un plus de 250 pages, riches et un peu indigestes.
Le roman est à l'image de son héros Andi, velléitaire, ancien alcoolique, qui trouve la vie franchement maussade depuis que Marga l'a quitté. Du coup, il se cherche, mais sans grande énergie. Le livre reflète cette indécision, assez lâche dans sa narration, épicé de ci, de là, de quelques considérations ironiques, qui ne le rendent pas passionnant pour autant. La partie la plus intéressante est sans aucun doute celle qui concerne les néo-protestants, que Lungu semble considérer aussi fascinants que repoussants. Mais il ne s'engage pas trop, préférant manier une causticité bienvenue, parfois un peu lourde.
Comment aimer une femme laisse une impression mitigée comme un après-midi passé dans un terrain vague à regarder les gens vaquer à leurs occupations. Avec un brin de curiosité qui retombe vite. Oui, le fond de l'air est maussade. Vraiment.
Le roman est à l'image de son héros Andi, velléitaire, ancien alcoolique, qui trouve la vie franchement maussade depuis que Marga l'a quitté. Du coup, il se cherche, mais sans grande énergie. Le livre reflète cette indécision, assez lâche dans sa narration, épicé de ci, de là, de quelques considérations ironiques, qui ne le rendent pas passionnant pour autant. La partie la plus intéressante est sans aucun doute celle qui concerne les néo-protestants, que Lungu semble considérer aussi fascinants que repoussants. Mais il ne s'engage pas trop, préférant manier une causticité bienvenue, parfois un peu lourde.
Comment aimer une femme laisse une impression mitigée comme un après-midi passé dans un terrain vague à regarder les gens vaquer à leurs occupations. Avec un brin de curiosité qui retombe vite. Oui, le fond de l'air est maussade. Vraiment.