Electre excitée






Cacoyannis est peu considéré aujourd'hui par la critique française. Dans le monde anglo saxon, en revanche, il apparaît comme le chantre de la grecquitude (?) et ses films des années 50 sont cultes  (Stella, La femme en noir).  Après cette  période néo réaliste,  Cacoyannis se tourne vers la tragédie antique et adapte Electre d'Euripide. Je craignais une oeuvre théâtrale, ampoulée mais au bout du compte, la surprise est plutôt bonne. Gros atouts pour Cacoyannis : Irene Papas, formidable tragédienne et la musique de Theodorakis, un vrai personnage du film. On a reproché au cinéaste de jouer la carte de l'esthétisme. Personnellement, j'ai trouvé le film d'une beauté à couper le souffle sans que ceci nuise à l'intrigue, bien au contraire. Electrisé, oh que oui.


14/05/2007
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