Encore des films à La Rochelle (1)

Prologue : L'arbre ne cache pas la forêt.

La Rochelle est toujours aussi belle sous le soleil. J'ai laissé ma voiture très loin pour rejoindre mon hôtel, cette fois en plein centre-ville, ce qui va me coûter la peau du cru.
Première mission : acquérir le passeport du festival de façon à avoir accès à toutes les séances (mais sans pouvoir éviter les queues, hélas).
Un petit sandwich au jambon s'impose, en attendant, avec consultation fébrile du programme (6 séances ont lieu en même temps à 11h00, 14h00, 17h30, 20h00 et 22h00, et certains films ne passent qu'une fois). Que choisir ? Garbo, Kazan, Rohmer, Etaix, des inédits, le nouveau cinéma indien ? C'est un casse-tête !

(Photos qualité iphone. Un peu d'indulgence).

La queue se forme deux heures avant la séance d'ouverture et je vois passer Pierre Etaix, Jean-Claude Carrière, Michel Ciment ... Tiens, la serveuse du bar m'a reconnu, moi, j'ai salué une hôtesse vue l'année dernière. Mémoire sélective. Ici et là, je remarque des habitués du festival dont des cinéphiles orléanais.


Qui dit soirée d'ouverture dit discours, assez brefs heureusement, de la présidente (moulée dans une robe hyper sexy), du maire etc. Montent sur scène les cinéastes déjà arrivés dont Lucian Pintilie tandis que Michel Piccoli se fait discret dans la salle. Présentation de L'arbre par sa réalisatrice Julie Bertuccelli. Un film jugé très australien par la critique française, très français par la critique australienne.

Citation:
En Australie, Dawn et Peter vivent heureux
avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier.
Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit
à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit
à présent dans l'arbre. Un jour, elle initie Dawn à son secret...


Un beau film, empli de symboles, moins sur le deuil que sur la famille et les rapports mère/fille. Un peu languissant dans sa première partie, plus réussi ensuite avec l'omniprésence de la nature et de cet arbre qui menace les fondations de la maison. Charlotte Gainsbourg est excellente et sa fille de 8 ans dans le film, époustouflante. Je n'en dirai pas plus pour l'instant, si ce n'est que ceux qui ont aimé le premier film de Julie Bertuccelli, Depuis qu'Otar est parti, y retrouveront sa sensibilité, sa subtilité et son goût des nuances.
Sortie sur les écrans le 11 août.



See you, lecteurs ...



03/07/2010
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