Un souffle est un souffle
Cette nouvelle adaptation du roman de Giovanni, 40ans après le chef d'oeuvre de Melville, était elle nécessaire ? Corneau, maître ès polar, n'a pas choisi de réellement "moderniser" le genre en dépit de l'irruption de la couleur (soyeuse) er de fusillades à l'asiatique (superfétatoires). C'est de l'excellent cinéma, c'est incontestable mais ne parlons pas d'originalité. Auteuil domine une distribution disparate (Duvauchelle brillant, Bellucci douteuse...) qui constitue un des talons d'Achille du film. Quant à la réponse à l'interrogation liminaire, elle est évidente : c'est non.