Femme et nigériane

Sous la romancière, douée, pointe une militante, indomptable car trop longtemps bafouée dans sa vie de femme et de citoyenne. Dans Le meilleur reste à venir, Sefi Atta raconte son pays, le Nigeria, à travers le cheminement d'une héroïne trop libre pour être soumise, de l'indépendance au milieu des années 90. Peu à peu, ce premier roman se radicalise et se focalise sur la politique inique des dictatures qui se succèdent. Mais le livre n'est pas un manifeste, c'est aussi un beau portrait de femme et celui d'une ville, Lagos, monstrueuse et tentaculaire, qui semble se nourrir du sang de ses habitants. Ecrit avec simplicité et une paradoxale douceur, le roman de Sefi Atta est de ceux que l'on peut qualifier de féministe, sans que cela soit un défaut, bien au contraire.



29/03/2009
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