Langueurs indochinoises (Un barrage contre le pacifique)

A priori, Un barrage contre le Pacifique a tous les ingrédients pour être une réussite : le cachet de Duras, le romanesque et l'exotisme, la patte de Rithy Panh, excellent réalisateur cambodgien. Que s'est-il passé pour que, au bout du compte, ne reste qu'un film dont les langueurs indochinoises distillent un ennui tellement poli ? Rithy Panh joue sur plusieurs registres : le cynisme d'une famille française acculée à la faillite, la romance ambigüe d'une jeune fille pour un riche chinois, l'attitude méprisante de l'administration coloniale..., mais n'en approfondit aucun. Le climat est moite et délétère mais la mise en scène est sans consistance et l'interprétation guère convaincante à part Gapard Ulliel. Le film aurait dû s'appeler Rizières sans retour.




11/01/2009
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