Le cynisme n'est plus ce qu'il était (Wall Street)
Plus de 20 ans après Wall Street, sa suite n'a plus le même mordant, ni la même superbe immoralité, quoique ... L'époque a changé, la crise est passée par là, Michael Douglas et Oliver Stone ont pris de la bouteille, ce dernier ne se serait-il pas un peu assagi, par hasard ?
La description du Wall Street d'aujourd'hui vaut tout de même le déplacement, ne serait-ce que pour quelques explications bien senties et documentées sur le fonctionnement de l'économie mondialisée et des drogués à l'adrénaline que sont les traders. Le personnage du méchant de l'histoire, incarné par un Josh Brolin impressionnant, est croustillant à souhait.
C'est un théâtre de marionnettes que ce microcosme-là, qui joue avec l'argent comme des enfants à la marelle, et Oliver Stone, dont la mise en scène virevoltante reste efficace, s'en moque avec ironie autant qu'il la flingue à bout portant, un rien désabusé tout de même.
Michael Douglas, un poil moins charismatique que dans le passé, l'âge, que voulez-vous, assure l'essentiel et semble bien se divertir, lui aussi. On regrettera cependant le mélange des genres, la description de ses rapports difficiles avec sa fille amollissant quelque peu le propos. Même remarque pour les amours de cette dernière avec un trader nouvelle génération, qui sentimentalise le film et en déplace l'intérêt.
Moyennant quoi, ce Wall Street 2 se présente comme un divertissement honnête, avec quelques moments brillants et un rythme soutenu. Pas de quoi grimper aux rideaux mais, signe des temps, le slogan Greed is good ne s'affiche plus avec la même arrogance qu'il y a 20 ans. Bien que, même si plus discrets, la cupidité et le cynisme continuent de mener le monde.

La description du Wall Street d'aujourd'hui vaut tout de même le déplacement, ne serait-ce que pour quelques explications bien senties et documentées sur le fonctionnement de l'économie mondialisée et des drogués à l'adrénaline que sont les traders. Le personnage du méchant de l'histoire, incarné par un Josh Brolin impressionnant, est croustillant à souhait.
C'est un théâtre de marionnettes que ce microcosme-là, qui joue avec l'argent comme des enfants à la marelle, et Oliver Stone, dont la mise en scène virevoltante reste efficace, s'en moque avec ironie autant qu'il la flingue à bout portant, un rien désabusé tout de même.
Michael Douglas, un poil moins charismatique que dans le passé, l'âge, que voulez-vous, assure l'essentiel et semble bien se divertir, lui aussi. On regrettera cependant le mélange des genres, la description de ses rapports difficiles avec sa fille amollissant quelque peu le propos. Même remarque pour les amours de cette dernière avec un trader nouvelle génération, qui sentimentalise le film et en déplace l'intérêt.
Moyennant quoi, ce Wall Street 2 se présente comme un divertissement honnête, avec quelques moments brillants et un rythme soutenu. Pas de quoi grimper aux rideaux mais, signe des temps, le slogan Greed is good ne s'affiche plus avec la même arrogance qu'il y a 20 ans. Bien que, même si plus discrets, la cupidité et le cynisme continuent de mener le monde.
