Marathon portugais
J'ai toujours eu du mal avec la littérature portugaise, à l'exception
notable du formidabel "Equador". Avec "Le cimetière de pianos", José
Luis Peixoto tenait pourtant un thème intéressant : le Portugal du
début du siècle raconté à travers deux voix, celle du père, artisan et
celle du fils, qui participe au marathon des Jeux olympiques de
Stockholm. Les récits s'enchevêtrent, les personnages se multiplient,
la chronologie est plus que chahutée. On finit par se perdre dans les
dédales de ce roman psychologique et à malheureusement, à s'en
désintéresser. Encore raté !