Plus perverse la vie (Life during Wartime)

10 ans après Happiness, Forgiveness ? Il est beaucoup question de pardon et de rédemption dans le film de Todd Solondz, au titre évocateur, Life during Wartime. Même mise en situation que pour Happiness, en moins percutant, peut-être (L'effet de surprise ne joue plus), et plutôt inégal dans sa succession de saynètes à laquelle manque un fil conducteur solide. On rit jaune dans cette évocation terrible de l'American Way of Life qui épingle les valeurs familiales avec férocité, puisqu'elles sont fondées essentiellement sur une hypocrisie profonde. Une charge violente qui ressemble parfois à une parodie de feuilleton à l'eau de rose, avec ses images ultra-léchées, où l'on parle terrorisme, pédophilie et judéité avec un aplomb et une absence de tabous perturbants. Le film aurait pu être insupportable si Solondz n'y avait pas instillé un humour décapant et sarcastique. Plus perverse et noire, la vie.




17/05/2010
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