Trop d'érudition tue la fiction

Si avec "La physique des catastrophes", Marisha Pessl comptait se faire remarquer, nul doute qu'elle a réussi son coup. Rarement, livre de débutante aura été aussi chargé de références et d'allusions témoignant d'une culture éléphantesque. C'est la force et la faiblesse de ce pavé de 600 pages dont l'érudition n'est pas loin d'étouffer la fiction. Il faut s'armer de courage et siroter à petites lampées ce torrent impétueux qui menace de tout engloutir mais qui peut se dompter à condition d'avoir la patience nécessaire. Et il y a beaucoup à lire derrière les effets de style (j'allais écrire de manche) de cette narratrice hyperdouée. Une fois qu'elle se sera un peu calmé (à son deuxième roman) on pourra parler d'un auteur qui compte dans la littérature américaine.




26/10/2007
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