Un petit Bruckner
Le point de départ du dernier roman de Pascal Bruckner, "Mon petit mari", est amusant : un homme rapetisse progressivement à chaque naissance d'enfant. La lecture à plusieurs niveaux de cette fable est évidente : c'est la part de l'homme dans le couple qui est ainsi décrite. Au premier degré, l'histoire fonctionne bien mais n'évite pas les répétitions. Une fois la situation posée, l'auteur a du mal à lui trouver des rebondissements et encore davantage à conclure. Un petit Bruckner, agréable, qui se lit très vite et s'oublie aussi rapidement.