Venus Beyrouth
En exceptant Chabrol, Charef et Bellochio (déjà évoqués où à venir pour le dernier), voici mes films préférés de fin juillet à mi août, un été cinématographique pas si pourri que cela.
1 Caramel de Nadine Labaki. Mon "chouchou" absolu de l'été, voire de l'année. Je sais que certains n'y ont vu qu'un Venus Beauté Libanais. Je n'en ai cure : j'y ai trouvé un portrait fidèle et lumineux de ces femmes de Beyrouth, admirables à tous égards. J'ai été transporté sur un tapis volant durant toute la séance et personne ne m'ôtera mon ravissement.
2 Time de Kim Ki-duk. Le cinéaste coréen a concocté un scénario diabolique, très dans l'air du temps (la chirurgie esthétique), qui lui permet de laisser libre cours à un talent indéniable quoiqu'un peu tapageur.
3 Armin de Ognjen Svilicic. Une bonne surprise : un film croate qui semble anodin et finit par vous cueillir en rappelant que la dignité humaine n'est pas négociable. Fort.
"Le pensionnat" du thaïlandais Sugmakan n'est pas un film de terreur à proprement parler mais une oeuvre qui traite du passage de l'enfance à l'adolescence. Pas mal ; "Waiter" est pour les amateurs de Van Warmerdam une grosse déception, le cinéaste néerlandais semble avoir perdu l'inspiration ; "Jindabyne", en revanche, confirme le talent de l'australien Ray Lawrence à saisir les atmosphères. C'est quand même bien moins bien que "Lantana" ; "Boarding gate" est un Assayas mineur bien que relativement cohérent dans l'itinéraire faussement chaotique du metteur en scène.
1 Caramel de Nadine Labaki. Mon "chouchou" absolu de l'été, voire de l'année. Je sais que certains n'y ont vu qu'un Venus Beauté Libanais. Je n'en ai cure : j'y ai trouvé un portrait fidèle et lumineux de ces femmes de Beyrouth, admirables à tous égards. J'ai été transporté sur un tapis volant durant toute la séance et personne ne m'ôtera mon ravissement.
2 Time de Kim Ki-duk. Le cinéaste coréen a concocté un scénario diabolique, très dans l'air du temps (la chirurgie esthétique), qui lui permet de laisser libre cours à un talent indéniable quoiqu'un peu tapageur.
3 Armin de Ognjen Svilicic. Une bonne surprise : un film croate qui semble anodin et finit par vous cueillir en rappelant que la dignité humaine n'est pas négociable. Fort.
"Le pensionnat" du thaïlandais Sugmakan n'est pas un film de terreur à proprement parler mais une oeuvre qui traite du passage de l'enfance à l'adolescence. Pas mal ; "Waiter" est pour les amateurs de Van Warmerdam une grosse déception, le cinéaste néerlandais semble avoir perdu l'inspiration ; "Jindabyne", en revanche, confirme le talent de l'australien Ray Lawrence à saisir les atmosphères. C'est quand même bien moins bien que "Lantana" ; "Boarding gate" est un Assayas mineur bien que relativement cohérent dans l'itinéraire faussement chaotique du metteur en scène.