En passant par Hazzard




A propos de Shirley Hazzard, on évoque facilement Henry James, entre autres références. C'est juste mais un peu court pour qualifier le style faussement compassé de cet(te) auteur(e) australien(nne) qui s'est fait connaître en France avec Le grand incendie. Ce qui nous vaut aujourd'hui l'édition du Passage de Venus paru il y plus de 20 ans. Un (trop) long roman qui étire ses analyses psychologiques sur des pages et des pages, enlevant d'une certaine façon au lecteur son droit à l'imagination. En nous prenant ainsi par la main, Hazzard nous frustre et ce n'est pas le lourd secret révélé dans les dernières pages qui convaincra du contraire. L'oeuvre est attrayante parfois, mais se perd souvent dans des détails inutiles et des considérations superfétatoires. Ce n'est pas sans rappeler Ishiguro mais en moins bien.


18/07/2007
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