Hommage à un ami disparu (Berceuse pour un pendu)

Berceuse pour un pendu n'est pas la suite de La maison de Roza. Son contrepoint, plutôt, toujours aussi auto-biographique, racontant la vie peu banale de son auteur Hubert Klimko dans cette île singulière, l'Islande, où il n'est pas rare que les quatre saisons se rencontrent la même journée.
Le style du romancier polonais épouse ces changements climatiques incessants. On y passe du burlesque au drame, le temps de dire bonjour, en Islandais. Le livre est court, il n'en est pas moins dense, curieux et sympathique, curieusement sympathique. Toutefois, l'effet de surprise ne joue plus et le roman se situe en deçà de La maison de Roza. C'est bien quand même.
Et puis Berceuse pour un pendu est surtout un très bel hommage à un ami disparu. Fou, peut-être, ou alors trop lucide. Klimko ignore où se situe la vérité, si tant est qu'elle existe. Nous, non plus.



30/10/2010
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