Le bruit et le fureur de Bombay

On a beau être familier de la littérature indienne contemporaine, devant Le seigneur de Bombay, on se sent aussi désarmé que lorsque l'on pose le pied pour la première fois sur le sous-continent. Vikram Chandra embrasse et embrase toute la foule de Bombay mais, au fond il étreint mal. Que reste-t-il de ce roman fleuve de 1000 pages ? Une multitude de personnages, du bruit et de la fureur, certes mais aucun attachement du lecteur perdu devant un récit qui s'éparpille en mille et une directions.



01/09/2008
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