Le maillon faible de la trilogie versaillaise (Bancs publics)

Les multiples saynètes qui tiennent de lieu de script dans Bancs publics sont forcément inégales d'autant que le défilé de la moitié des acteurs français a tendance à éparpiller l'intérêt. Le film peut être considéré comme le maillon faible de la trilogie versaillaise de Bruno Podalydès, autrement plus efficace quand il s'appuie sur une scénario digne de ce nom. Tout n'est pourtant pas à jeter loin de là, en particulier les scènes du magasin de bricolage où le burlesque impose sa loi. Quand Podalydès laisse la folie s'installer dans ce lieu où se retrouvent toutes les classes de la société, l'absurde y côtoie le pathétique dans un délire qui rappelle que l'être humain est un bien étrange animal. Globalement, Bancs publics est plus convaincant dans le registre de la dérision que dans celui de la gravité ou de l'introspection métaphysique. Voici donc un film bancal pour le public qui sera diversement accueilli selon sa propre conception de l'humour.



17/07/2009
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