Mec si Caïn
Vu enfin Lumière silencieuse de Carlos Reygadas. Entrer dans cet univers est une épreuve douloureuse, une longue marche dans le désert ponctuée de splendides oasis. Au crédit du cinéaste "mec si Caïn": un sens inné du cadre et une photographie somptueuse. A son débit : quelques tics "auteuristes", un scénario biblique peu convaincant et surtout une dernière demi heure pratiquemement "pompée" sur l'oeuvre de Dreyer. Le film se termine par un coucher de soleil et la nuit étoilée dans un silence sépulcral. Trop beau ou trop esthétisant ? Mon coeur balance.