Mes 50 grands cinéastes (2)

6 Mann. Largement sous évalué Anthony Mann, sous prétexte qu'il a surtout excellé dans le western. Ses films noirs sont à découvrir d'urgence et ses peplums ne sont pas indignes. Je plébiscite The Glenn Miller Story et L'appât.

7 Powell. Avec son complice Pressburger, Michael Powell a tourné quelques unes des plus belles oeuvres du cinéma mondial et je ne parle pas que de leur esthétique. Au premier rang desquelles je ne citerais que Le narcisse noir et Je sais où je vais.

8 Ford. C'est la référence absolue du cinéma américain et ce n'est pas négociable. Au pinacle je placerai La chevauchée fantastique et Le fils du désert.

9 Lubitsch. Le maître de la comédie dont les origines européennes ont heureusement contaminé sa filmographie américaine. Retenons en priorité To be or not to be et The shop around the corner.

10 Ozu. Un cas unique : toute son oeuvre n'est qu'une variation d'un même thème à savoir le mariage et la solitude des parents. Son empathie pour ses personnages est faramineuse. Voyez plutôt Eté précoce ou Fin d'automne.

11 Becker. Le cinéaste français par excellence. Elegant, précis et efficace. Je vote pour Falbalas et Rendez vous de juillet.

12 Wilder. Continuateur de Lubitsch sur les voies de la comédie. Irrésistible comme dans Ariane ou Certains l'aiment chaud.

13 Minnelli. Trop souvent cantonné à la comédie musicale, il a aussi brillé dans la comédie de moeurs et le drame. Les ensorcelés et Tous en scène sont des joyaux indémodables.


09/02/2007
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