Monologue épistolaire

Je n'ai rien contre les romans épistolaires, bien au contraire. Mais ceci implique un échange de lettres or, dans le dernier Philippe Besson, Se résoudre aux adieux, seule l'héroïne écrit, comme on envoie une bouteille à la mer, à celui qui l'a quittée. Il s'agit d'un monologue d'une femme en rémission qui évoque sa liaison mais aussi son quotidien à La Havane, New York et Venise. On se demande pourquoi Besson a choisi un sujet aussi rebattu, répétitif au possible et franchement dénué d'originalité. Pour le plaisir de se mettre dans la peau d'une femme ? Quoiqu'il en soit, en dépit d'un style toujours impeccable, l'ennui guette au détour d'un roman qui a le bon goût de s'arrêter à la 188ème page.


19/01/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres