Ninotchka en technicolor
Puisque je venais de revoir (avec délectation) le Ninotchka de Lubitsch, il était logique que j'enchaîne avec son remake, dansé et chanté, je veux parler de La belle de Moscou signé Rouben Mamoulian. La comparaison est difficile pour le deuxième film qui est une copie trop studieuse de l'original et n'a pas son cachet ironico-irréverencieux. J'aime beaucoup Cyd Charisse (quelles jambes) mais force est de constater qu'elle est loin de la perfection de Garbo dans son jeu. C'est toute la différence entre une interprète géniale et une bonne actrice. Un conseil donc : voyez d'abord La belle de Moscou puis ensuite Ninotchka.